Le chapeau de Napoléon Ier Vendu 1 884 000 €

L’empereur Napoléon Ier plébiscité à Fontainebleau
Record mondial pour le chapeau de Napoléon Ier - Vendu 1 884 000 €
une pluie de records pour une vente historique….


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Expert :
Jean-Claude DEY assisté de Arnaud de GOUVION SAINT-CYR 01 47 41 65 31
 
Communiqué de presse rédigé par
Isabelle de PUYSEGUR et Clémence SEIBEL. 04 45 49 17 97 i.puysegur@wanadoo.fr


Vente de l’extraordinaire collection napoléonienne
du Palais princier de Monaco
Ventes les 15 & 16 novembre 2014
à Fontainebleau

Les 15 & 16 Novembre 2014, les Maisons de ventes Osenat et Binoche et Giquello, avec l’assistance de Jean-Claude Dey, expert, ont organisé à Fontainebleau la vente de l’extraordinaire collection napoléonienne du Palais Princier
de Monaco. Cette collection unique au monde, reflet de la passion du prince Louis II de Monaco, « le prince soldat » a suscité un engouement exceptionnel dans le monde entier. Le produit total s’élève à 10 000 000 €. Les oeuvres ont été acquises par des particuliers français et étrangers, collectionneurs de souvenirs de Napoléon et passionnés par l’Empire. Toutes les nationalités étaient représentées.

Les perspectives de nouveaux projets muséologiques dédiés à la famille Grimaldi ont conduit la famille princière à se séparer d’une partie de cette exceptionnelle collection et à rendre ainsi hommage à leur aïeul passionné de l’Empire qui a contribué, par cet ensemble, à faire rayonner le prestige de la Principauté. Cette collection, réunissant près de 1000 lots, a été constituée pour l’essentiel, au début du XXe siècle par le prince Louis II (1870-1949), et a été enrichie par le prince Rainier III. Elle comprenait de précieux souvenirs historiques : manuscrits, décorations, armes prestigieuses, objets personnels de l’Empereur, de sa famille et de ses maréchaux, tableaux, souvenirs des différentes campagnes, boîtes en or et miniatures créées par les plus grands orfèvres etc.

Le Chapeau de l’Empereur Napoléon Ier en feutre noir a suscité un vif intérêt auprès des amateurs et collectionneurs internationaux. On a assisté à une belle bataille d’enchères dans la salle, par téléphone et sur internet. Cette pièce mythique pour tout collectionneur de l’épopée napoléonienne s’est envolée à 1 884 000€ (N°89 – catalogue II) sur une estimation de 300/500 000 €, il s’agit d’un record mondial. Le chapeau de l’Empereur est celui qui a marqué sa silhouette sur les champs de bataille, puis forgé sa légende. D’une grande rareté, l’exemplaire du musée napoléonien provient de Joseph GIRAUD, vétérinaire des écuries impériales de la maison de l’Empereur.

Parmi les oeuvres majeures, citons l’unique et précieuse épée, véritable pièce de joaillerie, du type des épées de cour réalisée vers 1780-1790 qui a été acquise pour un montant de 400 000 € (N°164 –catalogue I). La monture en or est entièrement pavée de diamants de taille ancienne et taillés en roses. Le pommeau en forme de couronne est disposé en spirales, surmonté d’un cabochon rond orné d’un diamant principal enrichi de multiples roses.

L’émouvante aigle de drapeau blessée en bronze doré, modèle 1804 a atteint la somme de 180 300 € (N°200 – catalogue I). L’assiette du service particulier de l’Empereur dit des « Quartiers généraux » présentant le bivouac de l’Empereur Napoléon Ier lors de la Campagne de 1809, sur l’île de Lobau a atteint la somme de 528 000 € (N°129 – catalogue II).

Le riche berceau offert par l’Empereur Napoléon Ier à sa fille adoptive Stéphanie de Beauharnais en loupe d’orme, à fines garnitures en bronze doré aux Armes d’Alliance de la Princesse et du Prince Charles de Bade (futur Charles II) obtenait 257 600 € (N°104 – catalogue II). Le buste colossal à l’antique en marbre blanc de l’Empereur Napoléon Ier de l’Atelier de Antonio CANOVA (1757-1822) s’est envolé à 706 000 €, soit plus 3 fois l’estimation (N°48 – catalogue II). La plaque de l’ordre de l’Aigle d’or du Wurtemberg de l’Empereur Napoléon Ier a atteint la somme de 212 500 € (N°121 – catalogue II) et le rare fusil des chasses royales de « Louis XVI » puis des chasses Impériales de « Napoléon Ier » obtenait 322 000 € (N°133 – catalogue II).

Il fallait compter 154 560 € pour l’huile sur toile « L’Empereur Napoléon Ier dans son cabinet de travail en 1807 » attribuée à Paul DELAROCHE (1797-1856) (N°35 – catalogue II), 90 160 € pour la précieuse chemise de l’Empereur Napoléon Ier portée à Sainte-Hélène (N°78 – catalogue II), 96 600 € pour le rare drapeau modèle 1804 (Challiot) du 1er bataillon du 111ème Régiment d’Infanterie de Ligne (N°202 – catalogue I), 64 000 € pour la paire de chaussons du Roi de Rome (1811-1932) (N°115 – catalogue II), ou encore le grand couteau de cuisine qui aurait pu changer le cours de l’histoire, celui de l’étudiant Frédéric Staps qui voulait mettre fin aux jours de l’Empereur en octobre 1809 à Schönbrunn en Autriche (vendu 32 200 € - N°70 – catalogue II).

Le Musée Maison Bonaparte à Ajaccio a préempté un petit angelot en ivoire sculpté du XVIIIe siècle, représenté sur un nuage pour un montant de 8 760 € (N°40 – catalogue II) alors que le Château de Malmaison a préempté un dessin au crayon noir « La ferme d’Almogne, prés de Genève » par l’Impératrice Joséphine (1763-1814) pour la somme de 25 760 € (N°106 – catalogue II). Il s’agit de l’un des rares dessins connus de l’impératrice. Il aurait été exécuté en 1808, sous la direction d’Isabey.