THOMAS (Antoine-Léonard)

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THOMAS (Antoine-Léonard)
Œuvres diverses. Paris, s.n., 1761. In-8, maroquin rouge, triple filet doré, armoiries au centre, dos orné d'une pièce d'armes répétée, pièce de titre verte, roulette intérieure, tranches dorées (Reliure de l'époque). Recueil spécialement composé, semble-t-il, par l'auteur pour être offert au duc de Choiseul dont il était le secrétaire particulier. Celui-ci s'ouvre sur Jumonville, poème dont le sujet est la mort de ce jeune officier français, Joseph Coulon de Villiers, sieur de Jumonville, assassiné en Amérique par les Anglais sur l'ordre d'un officier promis à de plus glorieuses victoires : George Washington, qui avouera être l'assassin de cet officier, ce que par la suite il niera (cf. Marcel Trudel, L'Affaire Jumonville, Québec, PUL, 1953). Il se poursuit avec les 5 pièces suivantes : - Ode à M. Moreau de Séchelles, ministre d'État. S.l., 1759. - Épître au Peuple, ouvrage présenté à l'Académie française. Troisième édition. 1761. - Éloge de Maurice comte de Saxe... Discours qui a remporté le prix de l'Académie françoise en 1759. Paris, Veuve Bernard Brunet, 1761. - Éloge de Henri François Daguesseau, chancelier de France... Discours qui a remporté le prix de l'Académie françoise en 1760. Paris, Veuve Bernard Brunet, 1760. - Éloge de René Duguay-Trouin, Lieutenant général des Armées navales... Discours qui a remporté le prix de l'Académie françoise en 1761. Paris, Veuve Bernard Brunet, 1761. Beau volume relié aux armes et pièce d'armes du duc de Choiseul. Étienne-François de Choiseul (1719-1785), comte de Stainville puis duc de Choiseul, fut l'un des grands ministres de Louis XV, nommé aux Affaires étrangères (1758-1761), au ministère de la Guerre (1761-1770) et à la Marine (1761-1766). Ami des Encyclopédistes et des parlementaires, il soutint le Parlement dans son opposition au pouvoir royal, ce qui provoqua sa chute en 1770 et son exil dans son château de Chanteloup. Le titre général semble avoir été imprimé spécialement à l'époque pour cet exemplaire, il remplace le titre du poème Jumonville. Habile restauration à la coiffe supérieure.
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