Ɵ DÉESSE DE LA LUNE IXCHEL ET SON COMPAGNON CULTURE... - Lot 79 - Giquello

Lot 79
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Ɵ DÉESSE DE LA LUNE IXCHEL ET SON COMPAGNON CULTURE... - Lot 79 - Giquello
Ɵ DÉESSE DE LA LUNE IXCHEL ET SON COMPAGNON CULTURE MAYA, ÎLE DE JAINA, MEXIQUE CLASSIQUE RÉCENT, 600-900 APRÈS J.-C. Céramique brune et restes de pigment bleu H. 21,5 cm Provenance : Collection privée américaine, acquis en 1991 Ancient Art of the New World, New York D. Daniel Michel, Chicago (#62:085), acquis en 1962 Publications : Looper, Matthew G., To Be Like Gods: Dance in Ancient Maya Civilization, University of Texas Press, Austin, 2009, p. 217, fig. 6.11. McNear, Everett, High Culture in the Americas Before 1500, The Arts Club of Chicago, 1982, p. 16, fig. 31. Hellmuth, Nicholas M., A General Introduction to Maya Art, Architecture, and Archaeology - Tikal, Copan, Travel Guide, Foundation for Latin American Anthropological Research, St. Louis, 1978, p. 166. Hellmuth, Nicholas M., Maya Clay Sculpture of Pre-Columbian Mexico, Apollo, 1976, fig. 7. Chicago Collectors, The Art Institute of Chicago, Chicago, 1963, p. 11 (inventaire) et pl. 26. Expositions : The Arts Club of Chicago, High Culture in the Americas Before 1500, 15 novembre - 31 décembre 1982 The Art Institute of Chicago, Chicago Collectors, 20 septembre - 27 octobre 1963 Field Museum of Natural History, Chicago, prêt temporaire D. Daniel Michel, 1966 Cette statuette en céramique à l'effigie d'un jeune couple est très représentative des figurines dites de style "Jaina", du nom d'un site insulaire dans l'actuel État mexicain de Campeche où de nombreux exemplaires ont été découverts dans un excellent état de conservation (du fait d'avoir fait partie là de trousseaux funéraires, ce qui n'était en général pas le cas). Ces statuettes "Jaina" sont le type le plus élégant des figurines en terre cuite produites par la culture maya et, tout comme les extraordinaires poteries polychromes appartenant à la sphère céramique Tepeu, elles sont caractéristiques de l'époque classique récente (entre la fin du VIe siècle et le IXe). Bien que la fonction de ces objets demeure aujourd'hui encore sujette à discussions, ce qui les distingue de la plupart des productions mayas de cette époque est ce qui nous apparaît comme faisant preuve d'un certain naturalisme. Alors que les personnages figurés sur les poteries appartiennent en général au domaine du divin et des mythes tandis que ceux des monuments croulent sous les ornements symboliques, le peuple maya classique semble en effet y avoir là été représenté tel que l'on aurait pu le voir au quotidien, même si nombre de détails suggèrent que le rapport au sacré et le rituel ne sont en fait jamais absents non plus. Par exemple, les femmes y ressemblent en général beaucoup aux représentations bien connues de la déesse lunaire. Vêtue d'un élégant huipil en même temps que soigneusement coiffée et parée, une d'entre elles est courtisée ici par un jeune homme à l'allure également fort raffinée. JMH
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