RECTIFICATIF AU CATALOGUE - Lot 11

Lot 11
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Estimation :
20000 - 30000 EUR
RECTIFICATIF AU CATALOGUE - Lot 11
RECTIFICATIF AU CATALOGUE Terrine en argent Terrine et son plateau en argent provenant du service deGeorge II et deGeorge III roi de Grande-Bretagne et de Hanovre pour la Cour de Hanovre. La terrine repose sur quatre pieds à enroulements feuillagés, le corps, renflé, est uni. Les anses en consoles, enroulements, feuilles de refends et bouton. Le couvercle, à doucine, est surmonté d’une graine en feuilles d’acanthes éclatées reposant sur une terrasse de feuilles repoussées et ciselées. Le plateau ovale est à contours, la bordure soulignée de filets. Les trois éléments sont gravés du chiffre du roi George GRII sous une couronne royale fermée (réalisé en 1841 par Johann Carl Matthias?). Orfèvre : Franz Peter Bunsen, reçu maître-orfèvre en 1754. Hanovre, vers 1760/1770 (lettre E, 1767?) Terrine : H. 30 cm – L. 37,5 cm – P. 20 cm – Poids : 3350 g. Plateau : L. 45,5 cm – Larg. 32 cm – Poids : 1579 g. Poids total : 4929 g. Provenance : - Commandée par George II (1683-1760) ou George III de Grande Bretagne et de Hanovre (1738-1820) pour le palais royal de Hanovre, puis par descendance - George IV de Grande Bretagne (r. 1820-1830), puis par descendance à son frère - William IV de Grande Bretagne (r. 1830-1837), puis par descendance à son frère - Prince Ernst August de Grande Bretagne, 1er duc de Cumberland (1771-1851) et roi de Hanovre, après 1837, puis par descendance à son fils - George V de Hanovre, 2e duc de Cumberland (r. 1851-1866, mort en 1878), puis par descendance à son fils - Prince héritier Ernst August, 3e duc de Cumberland, (1845-1923), puis par descendance à son fils - Prince Ernst August, Duc de Brunswick-Lüneburg (1887-1953), puis par descendance - J. Glückselig und Sohn, Vienne, 1924 ou famille de Hanovre Bibliographie : - Y. Carlier, Le service d’orfèvrerie de George III d’Angleterre, Versailles et les tables royales en Europe, Versailles, 1993, pp. 330-333 - Seelig, Lorenz, Das Silberservice König Georgs III. Von Robert-Joseph Auguste und Frantz Peter Bundsen. Zur Goldschmiedekunst des frühen Klassizismus in Paris, London und Hannover, In: Münchner Jahrbuch der Bildenden Kunst, 3. Folge, Bd. LVIII, Munich: Staatliche Kunstsammlungen & Zentralinstitut für Kunstgeschichte, 2007, p. 141-207 - Seelig, Lorenz, The King George III silver service by Robert-Joseph Auguste and Frantz Peter Bundsen: goldsmith’s art in the neoclassical style in Paris, London and Hanover, Silver Society of Canada, Vol. 13, 2010 pp. 44-91 - Seelig, Lorenz, The Dinner Service made for George III by Robert-Joseph Auguste and Frantz-Peter Bundsen: neo-Classical goldsmiths’work in Paris, London and Hanover, The Journal of the Silver Society, no. 28, 2012, pp 76-100 - Bimbenet-Privat, Michèle, Doux, Florian, Gougeon, Catherine, Orfèvrerie de la Renaissance et des temps modernes, XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles - La collection du Musée du Louvre, Ed. Faton & Louvre éditions, 2023, t.II, pp. 22-47 - Scheffler, Scheffler, W., 1965, Goldschmiede Niedersachsens: Daten – Werke – Zeichen, 2. Halbband, Aerzen-Hamburg, Berlin: De Gruyter - Waldemar R. Röhrbein: Bunsen, Peter Franz. In: Hannoversches Biographisches Lexikon. Schlütersche Verlagsgesellschaft, Hannover 2002, p. 79 La Maison de Guelfe, lignée princière d’origine allemande étroitement liée à la monarchie britannique, possédait depuis longtemps un important trésor d’argenterie, dont une partie de la matière première provenait des mines du Harz. En juillet 1768, le roi George III prit la décision de faire fondre environ 126 kilogrammes d’argenterie de table, jugée obsolète. Cette opération, bien que destructrice d’un point de vue patrimonial, ne visait pas initialement à renouveler le service, mais à redéployer l’argent ainsi obtenu pour répondre à des impératifs sociaux. Deux ans plus tard, en 1770, fut entreprise la création d’un nouveau service d’argenterie, dans le style raffiné du XVIIIe siècle. Ce service fut conçu pour accueillir entre 60 et 72 convives. L’alliage utilisé était de l’argent à 937,5 millièmes, norme proche du titre légal anglais de 925/1000. La fabrication de ce service fut confiée, avec l’assentiment du roi, à l’orfèvre de la cour, Franz Peter Bunsen, nommé maître orfèvre en 1754 et en poste à Hanovre depuis 1770. George III s’impliqua personnellement dans les différentes étapes de la réalisation du service, révélant l’importance symbolique et diplomatique qu’il attribuait à cet objet de représentation. Le roi souhaitait que le service incarne le style du « service à la française », dernière forme protocolaire officielle adoptée au XVIIIe siècle. Dans cette perspective, la commande fut partiellement confiée à Robert Joseph Auguste (1723 – v. 1805), afin d’assurer la qualité et la conformité stylistique du projet. Bunsen continua toutefois de produire les pièces complémentaires. Suite de la
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