LA CONQUE. S.l., 15 mars 1891 - mai 1892. 11 fascicules en u - Lot 227

Lot 227
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LA CONQUE. S.l., 15 mars 1891 - mai 1892. 11 fascicules en u - Lot 227
LA CONQUE. S.l., 15 mars 1891 - mai 1892. 11 fascicules en un volume in-8, bradel demi-percaline beige avec coins, dos lisse orné d'un fleuron doré, pièce de titre noire, non rogné, couvertures (Durvand Thivet). Collection complète de cette revue fondée par Pierre Louÿs, laquelle proposait une anthologie des plus jeunes poètes. André Gide, Paul Valéry, Leconte de Lisle, Léon Dierx, Stéphane Mallarmé et Jose-Maria de Heredia ont, entre autres, collaboré à cette publication. Mallarmé y a publié le poème Éventail (de Madame Mallarmé) (n° 4, juin 1891), et Verlaine une pièce intitulée Chanson (n° 7, septembre 1891). On y trouve aussi La Belle au bois dormant de Paul Valéry (n° 9, novembre 1891). Enfin, le n° 10 (décembre 1891) renferme la toute première chanson de Maurice Maeterlinck, Vous avez allumé les lampes..., sous le titre Lied. La revue s'interrompit après le onzième numéro paru. Ni le douzième numéro, ni le frontispice commandé à Félicien Rops, décédé entre temps, ne furent livrés. Il a en outre été tiré à quelques exemplaires un numéro spécimen noté n° 1 (1er mars 1891). Tirage à 120 exemplaires sur papier de luxe, celui-ci un des 100 sur hollande. Exemplaire de Paul Éluard, qui a recopié sur 3 pages de gardes un poème en prose de Paul Valéry, intitulé Purs drames, tiré des Entretiens politiques et littéraires (n° 24, mars 1892). Et Paul Valéry a écrit, en regard: Pour Paul Eluard Il y a cinquante ans que j'ai écrit ces phrases. Est-ce le même? Est-ce quelque autre qui les relit? On s'y perd. Je m'y perds. Drôle de drame. Paul Valéry Le poète surréaliste a également enrichi son exemplaire de ce joli quatrain autographe à trois mains, composé un peu à la manière d'un cadavre exquis par Pierre Louÿs, André Gide et Paul Valéry, les principaux collaborateurs de la revue: Les aigles noirs passent à travers les grands porches [P. Louÿs] Des ailes folles heurtent les auvents fermés [André Gide] Des ailes sombres
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